Chers Parents, Chères Equipes, Chers Partenaires,

Les grandes vacances sont là!, l’occasion pour vous de profiter de vos boutchous en famille et pour nos équipes de prendre un repos bien mérité !

Dans cette newsletter, condensé du printemps et de l’été aux Coloriés, vous pourrez découvrir au fil de votre lecture les moments forts vécus par vos enfants ces derniers mois.

Alors que certains d’entre vous allez nous quitter à la rentrée pour l’école maternelle, d’autres vont nous rejoindre pour la première fois. Pour les premiers, vous allez nous manquer et nous espérons que cette nouvelle étape dans la vie de votre enfant se passera merveilleusement bien. Pour les seconds, nous savons que l’arrivée à la crèche peut être source de questionnements et nous vous accompagnerons dans toutes les étapes pour que votre enfant puisse s’épanouir au sein des Coloriés. Nous espérons que les articles de nos directrices sur l’adaptation, la propreté, la socialisation, le portage, la communication gestuelle, le résumé de nos activités d’éveil artistique et d’éveil à la nature, les nouvelles des projets solidaires que nous soutenons et la formation de nos équipes « à une vie bas carbone » susciteront votre intérêt et vous permettront de mieux comprendre notre approche éducative et pédagogique.

Bonne lecture et très bonnes vacances!!! 

L’équipe des Coloriés

~ La socialisation du tout-petit ~

Pour le tout-petit, comprendre que l’autre a des goûts et des envies différents des siens est le challenge de la socialisation ! En l’apprenant, il pourra accepter l’autre dans sa singularité et créer sa propre personnalité.

Mieux comprendre la socialisation

Le nourrisson est un être de relation dès sa naissance. Il communique par le corps et par des manifestations émotionnelles. Cependant, un bébé n’est pas socialisé malgré ses capacités précoces de communication avec les autres. La socialisation représente le processus par lequel le jeune enfant apprend les normes et les valeurs de la vie en société. Dès la naissance, le bébé est en interaction avec son environnement et découvre au fur et à mesure les règles à respecter en communauté.

Hurler, mordre, taper ou même lancer des objets… Les relations du tout-petit peuvent sembler un peu « sauvages » ! En effet, le jeune enfant a besoin de modèles pour intégrer les codes sociaux. Différents selon les cultures et les familles, les codes sociaux permettent à l’enfant de s’ouvrir au monde. Pour cela, n’hésitez pas à favoriser les rencontres, et même le multilinguisme…

L’enfant va construire sa propre personnalité, son identité personnelle grâce à la vie en groupe. Mais d’abord, il va construire sa propre image. Il va dans un premier temps comprendre qu’il est un être « unique ».

Les étapes de la socialisation

A travers le jeu, il est possible d’observer l’évolution de la socialisation de l’enfant.

  1. Le bébé apprend à se différencier de sa mère entre 2 et 6 mois, il joue avec sa famille proche, souvent en duo.
  2. Au fil des semaines, bébé ne tient plus en place ! D’abord, il rampe, puis se déplace à quatre pattes  et marche, entre 6 et 18 mois, il part à la découverte du monde, il s’éloigne peu à peu en maintenant un lien (le regard, le sourire, de nombreux aller-retours vers l’adulte…), il construit sa sécurité affective.
  3. L’enfant joue à côté d’un autre, entre 18 et 24 mois, ils  s’imitent en utilisant les mêmes jouets. C’est le début des jeux entre enfants et parfois… Des relations conflictuelles ! L’enfant prend le jouet de l’autre car c’est surtout le plaisir qu’a l’autre enfant avec l’objet qu’il veut atteindre
  4. Au delà des 24 mois, le tout-petit joue avec un puis plusieurs enfants autour des jeux de construction ou d’imitation (petites voitures, déguisement…). C’est le début des relations amicales.

Dès son plus jeune âge, l’enfant a déjà ses propres affinités relationnelles. En perpétuelle interaction avec le monde qui l’entoure, l’enfant construit dès le plus jeune âge son identité personnelle et sociale.

Comment accompagner les enfants pour mieux vivre en société ?

La socialisation des enfants est un point central de la pédagogie exercée au sein de nos micro crèches les Coloriés, néanmoins les parents et l’entourage de l’enfant contribuent également à l’amélioration des relations de l’enfant.

Nos équipes mettent en place des activités et des temps spécifiques qui peuvent être bénéfiques pour la socialisation des jeunes enfants :

  • Les jeux de marionnettes ou les temps chansons : il permettent aux enfants d’apprendre à bien se comporter face à diverses situations.
  • Les ateliers de construction (legos, puzzles…): les enfants apprendront à gérer leurs émotions et à être patients, attendre leur tour et prendre l’autre en considération.
  • Les jeux de ballons: qui invitent au partage.
  • Lire des histoires: certains livres ont de belles moralités avec des histoires où l’enfant pourra s’identifier aux personnages.

En crèche, l’enfant emmagasine de nouvelles données par rapport à celles de sa famille. Elles lui permettent de constituer une bibliothèque de comportements qu’il emmagasine pour la suite.

Article réalisé par Szalanski Morgane, Directrice, Educatrice de jeunes enfants aux Coloriés

~ Le portage en écharpe ~

Aux Coloriés, nous savons quels bénéfices cela apporte aux enfants alors nous avons commencé à mettre en place le portage en écharpe sur la structure de Conflans Berteaux pour une première phase d’approche et nous allons déployer ce projet en équipant l’ensemble de nos micros-crèches dès la rentrée 2023.

Afin de mettre en pratique un portage réussi, confortable et de qualité, il faut respecter un certain nombre de règles de sécurité.

Les règles de sécurité

Pour l’enfant :
  • La nuque doit être soutenue s’il n’a pas le tonus nécessaire pour la maintenir tout seul, les mains et les pieds libres pour ne pas que les « chocs » de la marche du porteur ne se répercutent dans la colonne vertébrale.
  • Il doit être tourné vers le porteur, pas face au monde.
  • La position physiologique de l’enfant doit être respectée.

  • L’alignement de l’axe tête/colonne/coccyx doit être assuré.
  • Le nez et la bouche bien dégagés.
  • Être attentif à la respiration, à la température, à la coloration et au tonus de l’enfant.
  • Hydrater l’enfant aussi souvent que nécessaire.
Pour l’adulte :
  • Un portage à bonne hauteur, centré et assez serré mais sans compression d’organe (si l’écharpe est trop serrée, le porteur sentira lui aussi la pression).
  • Le duo ne doit pas être trop couvert, l’écharpe compte comme une épaisseur de vêtement (adapter la tenue de l’enfant selon la saison).

  • S’il fait froid, l’idéal est de recouvrir le duo d’un pull et/ou d’une veste plutôt que de mettre un pull sous l’écharpe.
  • Eviter les pulls à poils longs ou les vêtements comportant de petits éléments cousus/collés susceptibles de se détacher.
  • Protéger du soleil ou du froid la tête, les mains et les petits pieds qui dépassent de l’écharpe.
  • S’assurer des 3 passages dans le dos et sous la base de l’enfant.

Comment savoir si l’on porte bien ?

Pour s’assurer que l’enfant a une bonne position, on utilisera l’acronyme PHYSIO :

  • Position : Les genoux de bébé doivent être plus hauts que ses fesses, sa tête repose sur votre torse (pas de support nécessaire pour maintenir la tête de l’enfant, la nuque doit toutefois être maintenue). Ses genoux (au niveau du nombril) et ses fesses doivent former un M pour un bon enroulement et favoriser la maturation des hanches (attention avant 3 mois l’installation varie justement pour respecter la maturation naturelle). Le dos du bébé est arrondi et doit former un C. Sa tête et sa colonne vertébrale sont bien alignées avec son bassin. Ses mains sont à portée de son visage. L’assise doit être suffisamment large/profonde pour assurer tous ces points.
  • Hauteur de bisous : Vous devez être capable d’embrasser votre bébé sans difficulté.
  • Yeux : Le visage de votre bébé doit toujours être visible, jamais enfoui.
  • Soutien : Votre moyen de portage doit maintenir convenablement votre enfant. Il ne doit pas être en mesure de bouger de manière excessive, ni non plus s’affaisser. Il est indispensable de s’assurer qu’il y a bien 3 passages/pans de l’écharpe en soutien pour l’enfant, c’est une obligation de sécurité pour toutes les écharpes contenant de l’élasthanne.
  • Inaltéré : Votre accessoire de portage doit être en parfait état. Si des coutures semblent fragiles, assurez-vous qu’elles sont suffisamment solides pour porter votre bébé ou arrêter toute utilisation.
  • Oxygène : Ses voies respiratoires (bouche et nez) ne doivent jamais être obstruées. Vous devez toujours pouvoir glisser deux doigts entre son menton et son buste. Il est particulièrement recommandé d’être vigilent avec des bébés de moins de 4 mois qui peuvent se fouir plus facilement (le fouissement chez le tout-petit étant un refuge sécurisant).

Tutoriel nœud de base

porter en echarpe

Article réalisé par Céline MEGALOPHONOS, Directrice, Educatrice de jeune enfant aux Coloriés

~ Apprentissage de la propreté ~

En général, c’est entre 2 ans et 4 ans qu’un enfant apprend à être propre. Il est d’ailleurs important de respecter le rythme de l’enfant lorsqu’il commence à apprendre à être propre.

L’acquisition du contrôle sphinctérien dépend de la maturation neuromotrice et psychique de l’enfant : l’enfant doit être prêt dans son corps et sa tête. Il est d’ailleurs très fréquent de voir un enfant décider de retirer ses couches du jour au lendemain, « sans incident », à la grande surprise des adultes. L’enfant respecté dans son rythme et dans son intimité, ne grandit pas pour faire plaisir à l’adulte qui le lui demande, mais a plaisir à grandir, accompagné par l’adulte.

Lorsque c’est l’adulte qui propose à l’enfant d’aller sur le pot à heures fixes ou quand il devine que l’enfant a besoin, l’adulte fait le travail à la place de l’enfant ; il risque alors de l’empêcher de repérer lui-même ses propres sensations.

Comment savoir si votre enfant est prêt à être propre ?

Voici quelques signes :

  • Il va lui-même vers son petit pot et s’assoit dessus tout seul.
  • Il se déshabille en partie sans votre aide.
  • Il reste au sec pendant plusieurs heures (couche propre).
  • Il vous dit quand sa couche est sale (ex. : il dit « pipi » ou « caca »).
  • Il comprend les consignes simples, comme : « Va porter ceci à maman. »
  • Il commence à exprimer ses besoins clairement et dit, par exemple : « Veux de l’eau. »
  • Il se montre curieux à ce sujet, par exemple : il veut vous voir aller aux toilettes, il place son toutou sur le petit pot, il aime les histoires qui parlent de propreté, etc.

L’enfant sent et sait quand il est prêt.

Quelques règles à retenir :

1. Ne le forcez pas

Tant que votre enfant n’est pas prêt, il est inutile de le forcer à devenir propre. De toute façon, cela pourrait ralentir son apprentissage.

Les enfants deviennent « propres » d’abord le jour. Puis, généralement, la propreté de nuit vient quelques mois plus tard. L’âge de la maîtrise de la propreté varie toutefois beaucoup d’un enfant à l’autre. Pour cette raison, évitez d’établir l’âge auquel vous considérez que votre enfant devrait être propre. Attendez plutôt qu’il présente des signes indiquant qu’il est prêt, puis suivez son rythme. C’est lui qui décide. L’apprentissage de la propreté est un processus qui prend généralement de 3 à 6 mois en moyenne.

Par contre, l’apprentissage de la propreté la nuit peut prendre plus de temps. Avant l’âge de 5 ans, il est inutile de s’inquiéter si votre enfant ne réussit pas à se réveiller pour aller aux toilettes.

2. Choisissez le bon moment pour votre enfant 

Il n’y a pas de moment idéal pour l’apprentissage de la propreté, mais il est conseillé de commencer durant une période paisible à la maison. Pour certains, l’été peut sembler être un bon moment pour entreprendre cette étape, car pendant cette saison les vêtements sont faciles à enlever rapidement lorsque le tout-petit exprime le besoin d’aller à la toilette.

3. Familiarisez-le avec le pot

Déposez son pot près des toilettes et expliquez-lui à quoi il sert. Ensuite, invitez-le à s’asseoir dessus, même habillé. Au début, ce sera un jeu !

Laissez-le vous regarder aller aux toilettes. Puis, encouragez-le à faire comme vous lorsqu’il a envie de faire pipi ou caca. Félicitez-le chaque fois qu’il essaie. S’il est vraiment prêt, il ressentira le désir de vous imiter.

4. Établissez une routine

Peu à peu, amenez votre enfant à s’asseoir sur le petit pot à des heures régulières : au réveil, après les repas et les collations ainsi qu’avant les siestes, le bain et le coucher.

Votre enfant se relève dès que vous l’assoyez? Suggérez-lui de rester un peu plus longtemps, mais pas plus de 5 minutes. Évitez de lui donner un jouet ou un livre au moment où il est assis sur le pot. L’enfant doit se concentrer pendant quelques minutes sur la sensation d’une vessie qui a besoin de se vider ou d’une selle qui a besoin d’être éliminée, et un jouet pourrait le distraire. S’il ne se passe rien, laissez-le se relever et retourner jouer. Ne manifestez pas de déception et ne lui faites pas de remarques. Par contre, s’il fait ses besoins dans le pot, félicitez-le et complimentez-le.

5. Passez à la culotte de tissu

Votre enfant commence à utiliser le pot souvent? Ne lui mettez plus de couches pendant la journée. Il sera alors plus motivé à rester au sec s’il porte une culotte en tissu ou une culotte d’entraînement. Mettez-lui des vêtements faciles à enlever et rappelez-lui souvent d’aller sur le petit pot. À son âge, c’est normal qu’il oublie de le faire, surtout s’il est concentré à jouer.

S’il a une série d’accidents peu après avoir commencé à porter une culotte, il devrait pouvoir recommencer à porter une couche sans éprouver de honte et sans être puni. Il ne faut d’ailleurs pas mettre trop d’accent sur les petits accidents et plutôt augmenter son estime de soi en l’encourageant de nouveau et en lui rappelant ses réussites.

6. Supprimez la couche pendant le dodo

Il reste propre toute la journée? Et sa couche est demeurée sèche pendant plusieurs siestes? Il est temps de la supprimer. Lorsque ce moment sera venu, appliquez la même méthode pour la nuit. D’ici là, même si vous lui mettez une couche pour dormir, encouragez-le à vous appeler s’il a envie d’aller sur le pot pendant la sieste ou la nuit.

Les sorties pendant l’apprentissage de la propreté

Tant que vous n’êtes pas sûr de lui et que vous savez que vous sortez pour un bon moment, mettez-lui une couche ou une culotte d’entraînement. Mais si vous ne sortez que pour un court moment et si vous pouvez facilement avoir accès à des toilettes, osez ! Dites-lui d’aller sur le pot juste avant de partir et n’oubliez pas de prendre des vêtements de rechange.

Si votre enfant refuse d’aller à la selle sur le petit pot

Si votre tout-petit ne veut pas faire caca sur le pot, laissez-le faire ses selles dans une couche. Sinon, il risque de se retenir et de devenir constipé.

Conseils d’hygiène

Un enfant ne peut pas s’essuyer seul correctement avant l’âge de 4 ans. Jusque-là, votre tout-petit a donc besoin de votre aide. N’oubliez pas que les filles doivent s’essuyer de l’avant vers l’arrière pour éviter que les selles entrent en contact avec la vulve. Si cela se produisait, une infection pourrait survenir. Enseignez les bonnes techniques d’hygiène à votre enfant et rappelez-lui qu’il doit toujours se laver les mains après être allé aux toilettes.

Continuité avec la crèche

C’est à vous de décider et de commencer à la maison lors de petites vacances ou d’un week-end. Une fois que vous avez débuté, n’hésitez pas à en parler aux équipes qui continuerons dans votre lancé. L’accompagnement dans l’apprentissage de la propreté doit être un effort partagé entre les équipes et vous parents. Il est important de communiquer régulièrement avec les équipes afin d’assurer un suivi continu et être le plus efficace et cohérent possible.

A la crèche, aller aux toilettes peut devenir un moment ludique. Chacune de nos crèches aux Coloriés est équipée d’un petit toilette à hauteur d’enfant ainsi que d’un pot. C’est votre enfant qui décide ce qu’il préfère.

Pensez à déposer plusieurs changes en cas d’accidents !

Quelques livres pour le familiariser avec le pot

Article réalisé par Audrey Mauberquez, Directrice, Educatrice de jeunes enfants aux Coloriés

~ La communication gestuelle ~

Aujourd’hui, dans de nombreuses crèches, autres modes de garde ou même dans des documentaires, dans les livres ou articles, la communication gestuelle associée à la parole (ou langue des signes bébé) est de plus en plus abordée. On apprend notamment qu’elle est de plus en plus proposée aux jeunes enfants.

Elle est  mise en place dans plusieurs de nos micro crèches les Coloriés, si vous souhaitez savoir si c’est le cas dans celle que fréquente votre enfant, n’hésitez à poser la question au personnel de la micro-crèche.

Cependant, de nombreux parents se posent certaines questions telles que: qu’est ce que la communication gestuelle associée à la parole ? En quoi cela consiste-t-elle ? Pourquoi est-ce proposé aux jeunes enfants? Comment apprendre les signes pour le faire à son enfant? Par cet article, nous allons répondre à ces questions.

Qu’est-ce que la communication gestuelle et en quoi consiste-t-elle ?

La communication gestuelle est également connue sous le nom de langue des signes. La langue des signes était jusqu’à il y a peu uniquement réservée aux personnes ayant une déficience auditive. Grâce à plusieurs  années d’études, nous nous sommes rendu compte que cette communication gestuelle pouvait être un formidable outil de communication avec les tous petits.

La  principale différence qui existe entre la LSF (langue des signes) et la communication gestuelle associée à la parole est, comme son nom l’indique, que chaque geste fait à l’enfant doit être accompagné de son mot sous sa forme verbale. De plus, lorsqu’il s’agit d’une phrase, nous ne signons pas tous les mots de la phrase mais uniquement les mots forts. Par exemple: si je veux dire à l’enfant « maman est au travail », je signerai le mot « Maman » et le mot « Travail ».

Quel est le but de cette communication gestuelle ?

Lorsque l’on utilise la communication gestuelle associée à la parole avec son enfant, le but n’est pas de remplacer la communication verbale. Contrairement à de nombreuses idées reçues, l’utilisation de cette nouvelle façon de communiquer avec les enfants ne retarde pas le langage verbal. Dans certains cas, cela peut même aider à une communication verbale plus rapide.

La langue des signes bébé a plusieurs intérêts et peut être pratiquée auprès du bébé dès le plus jeune âge :

  • Lorsqu’ils ne sont encore que des nourrissons, cela permet des moments d’échanges, de communication, d’éveil. Vous les regardez dans les yeux, vous bougez vos mains et les mouvements les captivent immédiatement.
  •  Lorsque bébé grandit, cela peut leur permettre d’améliorer la compréhension de votre discours dans un premier temps puis après plusieurs répétitions, cela peut leur permettre de communiquer avec vous lorsqu’il reproduit les signes. Par les signes, il peut faire comprendre ce qu’il souhaite ou ce qu’il ressent et donc cela permet d’éviter la frustration et donc des pleurs, des cris …. La langue des signes ne retarde jamais le langage, c’est un complément. C’est pour ça qu’il est important de conserver les mots verbaux en plus du signe.
  • Lorsqu’il grandit et accède au langage, on remarque que les signes faits par les enfants s’effacent au fur et à mesure au profit des mots.

Tous les enfants dont les parents ont signé ne signent pas forcément.

Comment apprendre la communication gestuelle à son enfant ?

Lorsque l’on souhaite mettre en place ce mode de communication avec son enfant, il est indispensable de commencer par un seul mot signé que l’on signera à chaque fois que l’on prononce le mot pendant plusieurs jours. Vous pouvez par la suite, rajouter un nouveau signe et ainsi de suite. Il est important de ne pas apporter trop de signes d’un seul coup.

Pour que vous, vous puissiez apprendre ces signes, de nombreux supports existent. Vous pourrez trouver des vidéos sur youtube de Marie Littlebunbao par exemple qui propose même des comptines signées; vous pourrez également retrouver de nombreux ouvrages: les signes avec bébé, 115 signes du quotidien …..

Article réalisé par Salley Clélia, Directrice, Infirmière aux Coloriés

~ L’argile en activité ~

L’argile est une matière rocheuse naturelle, intrigante pour les enfants. Elle est idéale pour susciter leur curiosité et leur imagination. En se servant de l’argile, l’enfant sculpte, peint, manipule au gré de ses envies et de sa créativité !

Manipulation et imagination, avec de l’argile c’est facile

Au sein des Coloriés, l’argile nous permet de mener  un panel d’activité, peinture, manipulation, modelage, avec ou sans outil, les enfants adorent cette matière particulièrement douce au toucher et dure au séchage. L’argile permet à l’enfant de développer son imagination et sa créativité, de développer son sens du toucher, de travailler sa motricité fine et même de découvrir la nature, et les matières.

Les enfants peuvent peindre au doigt sur une feuille, du carton, leur propre corps, celui du copain (s’il est d’accord) ou devant un miroir !  En général les enfants sont à l’aise avec cette texture. Ils sont en contact avec la terre, ils peuvent superposer les couleurs, les mélanger, créer à l’infini. Lors du déroulement de l’activité, ils voient alors l’argile sécher, la matière, la couleur évoluent.

Les sorties et la nature regorgent de petits trésors à explorer et cueillir : feuilles aux mille formes et couleurs, marrons, mousse etc… De quoi créer de belles fresques aux couleurs des saisons, peintes à l’argile et agrémentées de ces découvertes. Au-delà de la fierté de leur réalisation, les enfants solliciteront aussi leurs sens par le toucher, et la manipulation des textures et des couleurs.

Activité modelage avec de l’argile :  que me faut-il ?

  • Argile en bloc ou en poudre, blanche, verte, rouge
  • Eau
  • Eléments de la nature : cailloux, bois, différentes herbes, fleurs…
  • Bacs / Plateau
  • Vêtement de protection
  • Nappe plastique

 Activité Peinture avec de l’argile :  que me faut-il ?

  • Argile en bloc ou en poudre, blanche, verte, rouge
  • Pinceaux
  • Feuilles blanche ou carton
  • Bacs / Plateau
  • Eau
  • Vêtement de protection

Comment réaliser son activité ?

  • Protéger la surface de jeu avec une nappe plastique. Veiller également à ce que votre enfant porte un vêtement de protection quand il manipule l’argile. L’activité peut également se réaliser en extérieur
  • Mettre de l’argile dans un petit récipient ajouter un peu d’eau selon la consistance souhaitée. Plus il y a de l’eau plus la matière sera liquide, vous devez avoir une texture « crémeuse ». (Les enfants peuvent faire le mélange eux même, un bon moment de patouille en perspective)
  • C’est parti pour la peinture ou la manipulation !

L’argile propose une palette de couleurs et de textures très variées. A manipuler ou même à goûter, l’argile est sans danger !

Article réalisé par Szalanski Morgane, Directrice, Educatrice de jeune enfant aux Coloriés

~ Inventons nos vies bas carbone ~

Dans la continuité de la journée pédagogique de juillet 2022 sur le thème de la fresque du climat, la journée pédagogique de juillet 2023 a porté sur l’atelier « Inventons nos vie bas carbone ».

Connaître les ordres de grandeur

L’objectif de l’atelier « Inventons nos vie bas carbone » est de faire connaître les ordres de grandeur de l’empreinte carbone française et d’imaginer les actions possibles, individuelles et collectives, pour réduire cette empreinte carbone à horizon 2030 et 2050, afin de maintenir le réchauffement planétaire en dessous de +2°C par rapport à l’ère préindustrielle.

Parmi les nombreuses actions imaginées par les équipes, certaines sont revenues à plusieurs reprises : adopter un régime végétarien, opter pour la seconde main, rénover les passoires thermiques et réduire les déplacements en voiture.

Les équipes se sont ensuite réunies en séance plénière afin de partager leurs résultats ainsi que les engagements décidés au sein des équipes : réduire la consommation de viande rouge, défi rien de neuf (seconde main, récup , …). L’un des principaux enseignements ressorti de cet atelier est qu’adopter un mode de vie plus écologique a des impacts positifs sur la santé, la sociabilisation et sur le porte monnaie !

Calculer son empreinte carbone

En amont de la journée pédagogique, chaque salarié a dû calculer son empreinte carbone à partir du simulateur nos gestes climat , l’occasion de faire le point sur l’évolution des empreintes carbone des salariés par rapport à l’année dernière et de récompenser les plus belles évolutions. Un livre de recettes végétariennes et vegan a ainsi été remis aux deux salariées ayant la plus faible empreinte carbone de moins de 4 tonnes/an, et aux deux salariées ayant vu leur empreinte carbone le plus baisser par rapport à l’année dernière.

Créer du lien entre les équipes

Les journées pédagogiques sont aussi l’occasion pour les salariés des différentes micro-crèches et du siège de se voir et de renforcer leur lien. C’est pour cela que pour cette dernière journée pédagogique de l’année scolaire 2022-2023 nous avons organisé, comme l’année dernière, un dîner et une soirée dansante pour clôturer la journée !

Article réalisé par Yakovlev Marina, Chargée RSE et communication aux Coloriés

~ Les ateliers éveil artistique ~

L’éveil artistique permet aux enfants de développer leur ouverture au monde, leur imaginaire, leur sensibilité et leur esprit critique. C’est avant tout un travail de transmission d’adulte à enfant, mais attention, la découverte de l’art ne doit pas devenir une « tâche », un enjeu de compétition et de réussite. Il favorise la curiosité, la construction et l’épanouissement du jeune enfant. Il est important de stimuler leur cerveau et créer des connexions neuronales qui leur permettront de mieux appréhender le monde complexe dans lequel ils vivent.

Un atelier sur les traces de Yayoi Kusama

Frédérique Chemin assistée d’Elisa Ludwiczak ont proposé un atelier pour le printemps composé de  2 activités dans chaque  crèche : une grande fresque «  sur les traces de Yayoi Kusama» et un  atelier peinture libre.

Yayoi Kusamaest une artiste contemporaine japonaise avant gardiste, peintre, sculptrice et écrivaine qui recouvre ses créations et son environnement de points de couleur, construisant ainsi des objets et des univers colorés. Elle a cette année été mise à l’honneur par la marque Vuitton pour laquelle elle a réalisé des modèles inédits ainsi que des installations sur la façade du magasin Vuitton des Champs-Élysées. 

Pour cet atelier, nous avons:

  • Installé sur le mur une grande feuille
  • Préparé différentes barquettes de couleurs inspirées de la palette de Yayoi Kusama
  • Utilisé des outils permettant de réaliser facilement des points

Un atelier de peinture libre

Dans la continuité de l’atelier « Sur les traces de Yayoi Kusama », un atelier de peinture libre a été mis en place. A travers cette activité l’enfant choisit ses couleurs, exprime ses émotions, s’amuse, développe sa motricité et prend possession de l’espace grâce aux mouvements du pinceau.

La peinture l’apaise, lui permet de développer sa confiance en soi et favorise son épanouissement. L’enfant choisit la couleur qu’il veut utiliser et l’applique sur la feuille comme il le désire. La première trace graphique que l’enfant va laisser va être le point, puis le trait, puis la spirale comme a pu l’observer Arno Stern dans ses travaux.

Cet atelier peut être réalisé en fresque au mur ou à plat sur table.

Atelier d’été autour de l’aquarelle

Les enfants peuvent tout à fait peindre à l’aquarelle facilement, et dès le plus jeune âge. L’aquarelle est une peinture de l’instant et une formidable opportunité de s’ancrer dans le moment présent. Elle s’applique rapidement et sèche tout aussi vite. Elle ne nécessite pas beaucoup de matériel et est facile à transporter partout.

Les techniques de peinture à l’aquarelle :

Dans sa forme la plus simple, l’aquarelle est un mélange de pigments et d’eau. Plus on utilise d’eau, plus la couleur est translucide et moins les coups de pinceau sont précis et moins on met d’eau et plus les couleurs sont vives. Les deux techniques principales sont dénommées « humide sur humide » et « humide sur sec ».Lors de cet atelier c’est la technique « humide sur humide » qui a été proposée aux enfants et qui consiste à appliquer la peinture humide sur du papier préalablement humecté à l’eau claire. On produit ainsi des lavis d’aquarelle, de subtils mélanges capables de reproduire  les couleurs changeantes du ciel. 

Petite variante à l’aquarelle

Et si on adaptait l’effet aquarelle par ces fortes chaleurs en peignant avec des glaçons !!! Il vous suffit de mettre de l’encre ou du colorant alimentaire dans des bacs à glaçons avec un bâtonnet de glace par exemple, et le tout au congélateur. Une fois les glaçons pris vous proposez à votre enfant de peindre avec les glaçons le rendu est top !

Article réalisé par Audrey Mauberquez, Directrice, Educatrice de jeunes enfants aux Coloriés

~ L’adaptation ou familiarisation ~

L’adaptation : indispensable pour tout le monde

L’adaptation à la crèche n’a en effet rien de superflu. C’est un temps d’adaptation pour tout le monde : votre bébé bien sûr, mais aussi vous parents et l’équipe de la crèche.

Cette transition permet à chaque partenaire de cette nouvelle relation centrée sur le bébé d’apprendre à se connaitre. Elle est également indispensable pour que le bébé et sa maman – qui jusque-là était dans une phase de « préoccupation maternelle primaire », toute centrée sur son bébé –  puissent élaborer leur séparation.

L’entrée à la crèche est un grand changement dans la vie du bébé. Elle doit donc se faire progressivement, afin qu’il découvre et s’habitue à son nouvel environnement : les lieux, les odeurs, les bruits, les personnes qui vont s’occuper de lui, les autres enfants, les rythmes, etc.

Un temps pour échanger autour de son bébé

L’adaptation ne saurait se réduire à un planning. La communication mise en place autour du bébé durant ce temps d’adaptation est tout aussi essentielle. Pour faciliter cet échange, une personne est généralement désignée : c’est elle qui s’occupera principalement de votre bébé et c’est avec elle que vous serez en relation le matin et le soir.

N’hésitez pas à lui transmettre les petites habitudes de vie de votre bébé : ses horaires de sieste, ses signes de fatigue, sa position préférée pour dormir, ses rituels d’endormissement et de réveil, ses goûts alimentaires, ses jeux préférés, etc. Cela vous rassurera de donner quelques clefs pour que l’on s’occupe au mieux de votre enfant, et cet échange permet de créer une relation de confiance, base d’une collaboration de qualité. C’est une manière de passer le relai, en toute bienveillance et dans un but unique : le bien-être de votre bébé. La continuité des pratiques est en effet la clef pour que rapidement, votre bébé se sente en sécurité dans son nouvel environnement.

Pour s’adapter à cette situation, l’enfant devra consacrer beaucoup de temps et d’efforts en essayant de ʺs’habituerʺ. Toute son énergie sera alors déployée pour faire face à ses émotions dont nous savons qu’il n’est pas encore en capacité de les gérer tout seul. Or un enfant insécure ne pourra ni jouer, ni découvrir, ni expérimenter….

En revanche, le couplage attachement-exploration fonctionne de pair. Si l’enfant se sent en confiance, en sécurité psychique il osera partir explorer et donc faire seul, il s’autorisera à découvrir le monde. La notion de la familiarisation est ainsi en lien avec ce que Françoise Dolto a appelé la « mamaïsation ». Ce sont les parents qui vont « mamaïser » ou « papaïser » afin que leur enfant puisse, à travers leur confiance, se sentir autorisé et en sécurité pour explorer l’espace, pour s’attacher à de nouvelles personnes et vivre pleinement le temps d’accueil. Ce processus peut s’enclencher bien avant le premier rendez-vous physique, dès l’inscription par exemple, à partir du moment où les parents peuvent se projeter et parler du futur accueil à leur bébé. Puis, la personne accueillante deviendra un symbole de sécurité, un représentant temporaire du ou des parents, ce que l’on appelle une figure d’attachement secondaire.

Plutôt que d’apprendre à se séparer, se familiariser pour l’enfant consistera donc à créer de nouveaux liens d’attachement.

Un petit travail à faire sur soi

Comme le veut la formule, les enfants sont des « éponges ». Si vous n’êtes pas serein lorsque vous le laissez le matin, votre bébé risque de le ressentir… et de le faire savoir avec des pleurs. Il est essentiel d’avoir confiance dans le mode de garde choisi, ce qui nécessite, en amont, un choix éclairé. Ce temps d’adaptation a également pour objectif de vous rassurer sur les compétences de l’équipe de la crèche. N’oubliez pas que le personnel de crèche est formé pour s’occuper des bébés.

Quelques astuces pour la maman et le papa qui peuvent faciliter cette nouvelle expérience que va être la crèche :

  • Si vous ne vous étiez jamais séparés jusqu’ici, avant sa rentrée à la crèche, confiez bébé à ses grands-parents ou amis. Cela facilitera le moment de la séparation à la crèche.
  • Pendant la période d’adaptation, posez vos questions ! N’hésitez pas à questionner les professionnels.
  • Expliquez à votre enfant : qu’il va rentrer à la crèche, que vous allez travailler, que vous reviendrez le soir… Soyez rassurant, votre enfant le ressentira. Même avec un tout petit.
  • Ne partez pas de la crèche précipitamment ou secrètement, prenez le temps qu’il faut sans faire durer trop longtemps le temps de la séparation.

Et si votre enfant continue de pleurer après la période d’adaptation ?

Pas de panique, les problèmes d’adaptation d’un enfant à sa crèche s’améliorent généralement avec le temps et s’il y a une bonne collaboration entre parents et les équipes. Cette collaboration constitue donc l’élément le plus important de la prise en charge de votre enfant et de son bien-être.

Il n’y a pas de règles, certains enfants ont besoin de très peu de temps et parfois cela mets un peu plus longtemps mais soyez patients. Discutez en avec les professionnelles et nous trouverons des solutions ensemble.

Planning d’adaptation aux Coloriés :

A titre indicatif, voici le planning d’adaptation que nous vous proposons aux Coloriés  :

  • J 1 : 1 heure. Vous restez avec votre bébé et visitez avec lui la crèche, prenez connaissance de son fonctionnement, rencontrez la personne référente et discutez avec elle des habitudes de vie de votre bébé ;
  • J 2 : 1 heure 30. Vous restez encore avec votre bébé environ 30 min et quand vous vous sentez prêt, vous pourrez le laisser pendant une heure ;
  • J 3 : environ 3h30. Après un temps d’échange avec l’équipe, vous laissez votre bébé. Il prendra son premier repas à la crèche ;
  • J 4 : 6 heures. Cela correspond généralement à la matinée le repas et la sieste ;
  • J 5 : 8 heures. Vous déposez votre bébé pour sa première petite journée.

Ce planning type est bien sûr modifiable en fonction de vos ressentis, n’hésitez pas à dire aux équipes ce qui est compliqué et à poser toutes vos questions et surtout à leur dire si cela va trop vite pour vous. C’est important que nous sachions dans quel état d’esprit vous êtes et cela nous permettra de pouvoir mieux appréhender cette séparation et vous accompagner au mieux car il est important pour nous que vous partiez travailler le cœur léger et l’esprit tranquille.

Article réalisé par Audrey Mauberquez, Directrice, Educatrice de jeunes enfants aux Coloriés

~ Plan sobriété estival ~

Le gouvernement a annoncé fin juin l’acte II de son plan sobriété, dont l’une des mesures phares est de limiter pour rafraichir  la climatisation à 26 degrés maximum, une mesure nécessaire selon le chercheur Vincent Viguié.

Dans nos micro crèches équipées d’une climatisation, nous nous engageons l’été à ne pas abaisser la température en deçà de 26 degrés.

La climatisation participe au dérèglement climatique

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la climatisation participe activement à l’accélération du dérèglement climatique. En effet, en plus d’être énergivore, les systèmes de climatisation rejettent dans l’atmosphère des fluides frigorigènes (lors de la fabrication et de la maintenance, et sous forme de fuite pendant l’utilisation et la fin de vie), des gaz à effet de serre avec un pouvoir réchauffant élevé.

Les systèmes de climatisation rejettent également la chaleur de l’intérieur vers l’extérieur, ce qui a pour conséquence de créer des îlots de chaleur en ville en accroissant la température extérieure, ce qui in fine aggrave les conséquences de la canicule.

~ L’éveil à la nature ~

La découverte des fruits et des légumes

Faire connaître les différents fruits et légumes aux enfants présente de nombreux avantages importants pour leur développement physique, émotionnel et cognitif.

En initiant les enfants dès leur plus jeune âge aux fruits et légumes au sein des Coloriés, nous les encourageons à adopter des habitudes alimentaires saines qui les accompagneront tout au long de leur vie. Ces aliments sont une source précieuse de vitamines, minéraux, fibres et antioxydants, renforçant ainsi leur système immunitaire et favorisant une croissance saine.

La variété de fruits et légumes proposée permet aux enfants de découvrir de nouvelles saveurs et textures, contribuant à développer leurs préférences alimentaires dès leur jeune âge. Cela facilite l’intégration naturelle d’aliments sains dans leur alimentation quotidienne. C’est aussi l’occasion d’apprendre sur la diversité des aliments, les couleurs, les formes et les tailles et d’enseigner des concepts fondamentaux en mathématiques, tels que le comptage des fruits ou la comparaison des tailles, ainsi que des notions en sciences, comme l’observation du processus de maturation des fruits. Cette approche permet également aux enfants de développer leur sens du toucher, la vue et  l’odorat, de travailler leur motricité fine et de découvrir la nature et les différentes textures.

Ainsi, en familiarisant les enfants avec les fruits et les légumes dès leur jeune âge, nous favorisons leur bien-être physique et leur éveil cognitif. Cette approche les aide à développer un lien positif avec les aliments sains, créant ainsi des bases solides pour de bonnes habitudes alimentaires à l’avenir.

La plantation des fruits et légumes 

Stéphane, le jardinier se présente et décrit son accoutrement (chapeau, tablier, gants, outils). Il fait connaissance avec les enfants qui ont l’occasion de dire leur prénom. Le jardinier explique aux enfants qu’ils vont parler des fruits et des légumes et de leur plantation.

Fruits et légumes : Le jardinier explique que dans la nature on peut manger certains éléments. Chaque fruits ou légumes seront observés, sentis et manipulés. Nous prendrons le temps de découvrir chaque élément proposé. Le jardinier dira également leurs noms et dira si c’est un fruit (goût sucré) ou un légume (goût salé).

Plantation : Chaque enfant mettra de la terre dans la jardinière puis quand celle-ci est remplie, ils mettent des graines de légumes vus durant la phase précédente. Enfin les enfants arroseront avec attention.

Histoires du cycle de la plante : Les enfants écoutent avec attention. Le jardinier répète les éléments de l’histoire en faisant participer les enfants.

Article réalisé par Lapert Maeva, Auxiliaire de Puériculture / Référente Technique aux Coloriés

~ Planète Enfants & Développement ~

Depuis plus de trente ans, PE&D intervient au Cambodge, Népal, Vietnam et Burkina Faso afin de protéger, éduquer et accompagner les familles et les enfants les plus vulnérables. Les Coloriés a signé une convention avec PE&D pour la protection et résilience des femmes et enfants déplacés internes au Burkina Faso.

En savoir plus  – Voir la Vidéo

Retour sur la situation avec les témoignages d’Inès, Superviseure du projet et de Moussa, animateur – 17 juillet 2023

A l’heure où nous vous écrivons, le climat reste très tendu au Burkina Faso. Chaque jour, nous entendons parler de menaces dans la ville où nous sommes, Ouahigouya.

L’Espace Ami des Enfants, notre centre d’animation en lisière d’un site d’accueil de personnes qui ont fuient les violences dans leurs villages, continue de recevoir une cinquantaine d’enfants 4 fois par semaine, pour des activités récréatives. Nous sommes souvent débordés car nous faisons face à un afflux d’enfants de plus en plus important. Certains arrivent avec des vêtements complètement déchirés. Beaucoup ont faim et notre goûter est leur seul repas de la journée. Il existe sur le site une école temporaire déployée par une ONG mais elle ne peut pas accueillir tous les enfants déplacés. Alors certains enfants sont collés à nous. Ils s’ennuient et nos activités sont une bouffée d’oxygène. En plus des jeux, nous organisons des séances de sensibilisation sur des sujets variés. Nous sommes également particulièrement attentifs aux cas extrêmes : tous les enfants en situation de mobilité sont vulnérables mais certains d’entre eux ont en plus des problèmes de santé, des handicaps, ou n’ont pas de famille. Nous veillons à les référer à l’Action sociale avec qui nous travaillons, pour leur ouvrir un dossier et faire en sorte qu’ils bénéficient d’un suivi spécifique.

Nous sommes effarés par les conditions dans lesquelles les enfants et les femmes vivent. Beaucoup nous expliquent que les hommes de la famille les ont déposés et ont continué leur route pour gagner leur vie, en les laissant sans nouvelles. Certaines repartent pour les retrouver. D’autres restent. Nous avons en tête le témoignage d’une mère veuve, avec ses 5 enfants, qui n’avaient plus de quoi les nourrir. Son frère a pris le risque de retourner dans le village qu’ils avaient fui précipitamment pour récupérer leurs vivres. A son retour, des groupes armés lui ont tout volé. Ce jour-là, elle a trouvé du réconfort dans l’allocation que nous lui avons versée. Car le projet a soutenu 50 femmes, de janvier à juin, avec une allocation de 15 000 FCFA / mois (23€). Femmes qui ont été sélectionnées avec le Ministère en Charge de l’Action Humanitaire en fonction de la gravité de leur situation.

En complément, nous avons équipé 25 d’entre elles en matériel pour les aider à lancer leur micro-entreprise. Elles souhaitent monter des petits commerces de bouche, d’artisanat local, de vente de vêtements ou encore de coiffure. Nous les avons formées pendant 3 jours sur la gestion d’une micro-entreprise, avant de les aider à mûrir leur projet personnel et de les équiper.

Enfin nous accordons aussi des subventions pour la garde de 15 enfants au sein des crèches tenues par les assistantes maternelles que nous avons formées à Ouahigouya, pour permettre à des mères de travailler. Même si nous aimerions pouvoir faire plus, nous constatons que notre aide est déjà essentielle pour celles et ceux qui en bénéficient. Alors merci !

~ La pouponnière la Maison du Sourire ~

La pouponnière fête ses 10 ans

La pouponnière  la Maison du Sourire au Sénégal a accueilli depuis son début 85 enfants et compte 18 salariés dont 2 services civiques.

L’association la Force d’un sourire en France est composée de 30 bénévoles, 122 adhérents, 130 Donateurs dont les Coloriés, 56 parrains-marraines qui soutiennent la pouponnière la Maison du Sourire.  « Notre aventure a commencé en juillet  2013, vous étiez là aux premiers pas de notre association ou vous êtes venus grossir les rangs de nos soutiens au fil de ces 10 années…Un immense Merci pour votre aide, nous ne serions pas ce que nous sommes si vous nous aviez pas accordé votre confiance. En 10 ans, nous sommes devenus : infographistes, commerciaux, vendeurs, organisateurs de manifestation, logisticiens, comptables, décorateurs de stand, rédacteurs, créateurs, caissiers, gestionnaires, informaticiens-programmeurs, contrôleur de gestion,…. Mais surtout, nous sommes ravis de pouvoir continuer à mener nos actions avec autant d’énergie et de conviction! »

Visite des Coloriés

Les Coloriés soutient chaque année la pouponnière en versant 20% des frais d’inscription des familles et il est important pour les Coloriés de pouvoir rendre visite pour mieux se rendre compte des avancées de la pouponnière et de ses projets. Cette visite en décembre 2022 a été un vrai bonheur que de voir les enfants si heureux et la pouponnière si bien tenue grâce à sa fondatrice Alba.

Faire un don à la pouponnière