Chers Parents, Chères Equipes, Chers Partenaires,

L’été est bien là avec la chaleur et ses grandes vacances!

Pour nous aux Coloriés, c’est le temps du repos bien mérité pour nos équipes qui ont su tout au long de l’année s’investir au quotidien dans l’accueil de vos enfants et nous avons fêté l’accomplissement de leur travail lors de notre traditionnelle soirée annuelle des salariés.   Puis, s’en est suivi notre journée pédagogique pour préparer la rentrée et accueillir dans  les meilleures conditions vos enfants à la réouverture de nos crèches.

Dans notre newsletter d’été nous abordons les activités qui ont rythmé ce deuxième semestre comme les activités musicales, celles avec la présence d’animaux qui sont de formidables vecteurs pour l’expression et l’autonomie des enfants.  Quant à nos ateliers d’éveil artistique ils étaient sur le thème de la fresque d’été et ont été clôturés par une très belle exposition dans notre crèche de Plaisir.

Nos Directrices ont souhaité dans cette newsletter d’été vous expliquer ce qui leur tient à cœur et qu’elles mettent en place dans nos crèches pour vos enfants comme la responsabilisation, le partage, le service à table, le recyclage.

Nous tenions aussi à vous remercier pour votre participation au baromètre de satisfaction annuelle dont les résultats sont excellents car vous êtes 96% a considérer que vos enfants sont heureux d’aller aux Coloriés !

Nous vous souhaitons de très bonnes vacances! 

L’équipe des Coloriés

~ Il était une ferme et les animaux ~

La nature et ses animaux ont une place toute particulière aux Coloriés et il nous semble indispensable de sensibiliser les enfants dès leur plus jeune âge à l’intérêt et au respect des animaux.

Pour ces raisons et comme évoqué dans notre dernière Newsletter, Aurore de « Il était une ferme » est venue sur l’ensemble de nos micro-crèches durant l’année. Lors de son passage, les enfants ont observé, touché et nourri différents animaux tels que des cochons d’Inde, des lapins, des poules, un chien et pour certains une chèvre.

Ces moments de partage ont été appréciés de tous !

Aurore explique et fait observer aux enfants les différences entre le lapin et ses poils et les poules et leurs. Le respect et les règles pour le bien-être des animaux ont également été abordés, comme la manière de s’approcher d’un chien pour lui dire bonjour ou le respecter lorsqu’il décide de se mettre au calme sur son tapis.

D’autres animaux ont pu venir à la rencontre des enfants tout au long de l’année : poney, tortue … Les enfants ont pu également observer les insectes ou des animaux dans les parcs aux alentours.

De nombreuses activités ont été proposées pour poursuivre cet éveil : comme les bacs d’observation à insectes, les bains de boue avec le lavage de figurines animales, ou encore la fabrication de boules de graisses pour les oiseaux.

Sur la crèche de Guerville, une de nos professionnelles, Audrey, est venue présenter son poney Duchesse à tour de rôle aux enfants durant toute  une matinée.

Quels sont les intérêts d’une visite animalière pour les enfants ?  

Les jeunes enfants s’éveillent mieux en manipulant, en expérimentant et en touchant plutôt qu’en regardant une image. Avec la présence de Duchesse,  ils ont ainsi pu découvrir les parties du corps d’un poney, ce qu’il mange ….

Ils ont aussi été initiés, en brossant et en nourrissant le poney, à prendre soin d’un autre être vivant qu’eux-mêmes tout en respectant les besoins de l’animal.

Les enfants ont appris à respecter certaines règles de sécurité propres à chaque animal comme par exemple ne pas passer derrière le poney, ne pas mettre leurs doigts dans sa bouche, ne pas le blesser. 

Cette visite a enchanté toute la crèche, autant les bébés, les enfants que les adultes, et nous remercions encore Audrey pour cette proposition !

Une relation basée sur l’émotionnel et le sensoriel

Pour le petit enfant, le contact avec l’animal présente de nombreux bienfaits. L’immense majorité des animaux domestiques ou familiers (chiens, chats, chevaux ou animaux de ferme) sont attentifs aux petits enfants et ne les agressent pas. Leur absence commune de maîtrise de la parole et leur extrême sensibilité aux expressions émotionnelles créent une sorte de proximité de statut entre l’enfant et l’animal, qui les rapproche l’un de l’autre. De 18 mois à 4-5 ans, l’enfant est pleinement dans le monde de l’affectif, dans le toucher, dans les émotions. L’animal permet une connexion directe à l’enfant et l’aide à mieux exprimer ses besoins et à reconnaître ses capacités. Les animaux dégagent de la chaleur, des odeurs, des bruits, ils sont agréables à toucher, ils bougent…

On est en plein dans le sensori-moteur, développement de base du tout-petit. Donc la rencontre est forcément mobilisatrice de quelque chose : fascination, plaisir, peur parfois, car l’animal peut impressionner l’enfant. Mais dans tous les cas, pour le tout-petit, la rencontre avec l’animal, c’est une impulsion vers la vie et vers l’autre, différent de soi. 

Si vous souhaitez poursuivre l’aventure avec vos enfants, rendez visite à Aurore !

>> visite libre Vendredi 15h-18h – Samedi 10h-12h – Médiation Par L’animal <<

Article rédigé par Audrey Mauberquez– Directrice EJE aux Coloriés

~ Le partage, une notion qui s’acquiert avec le temps ~

Bien que très importante au quotidien et dans la vie future de l’enfant, la notion de partage n’est pas innée. Elle s’acquiert au fur et à mesure des années, tout comme le développement moteur et le langage.

Mais pourquoi partager est il aussi difficile ?

A travers les différentes étapes du développement moteur du tout-petit, il existe celle où l’enfant commence à s’intéresser aux objets et jouets qui l’entourent. Mais ce n’est pas pour autant qu’il sait faire la différence entre ce qui est à lui et son désir de s’amuser avec n’importe quel objet qu’il découvre. Dès qu’il tient un objet dans ses mains, il pense immédiatement « c’est à moi » et non « j’ai vraiment envie de jouer avec cet objet ! ».

C’est avec les années que le partage prendra donc tout son sens.

Avant 2 ans

Le tout-petit considère que tout ce qui est à sa portée lui appartient. Pour faire la différence entre ce qui est à lui et ce qui est aux autres, il est nécessaire qu’il prenne conscience de qui il est. Afin qu’il puisse se construire en tant que personne, il est nécessaire qu’il ait son espace ainsi que ses propres jeux. C’est par ce biais qu’il réalisera au fur et à mesure qu’il est une personne à part entière et qu’il se sentira menacé quand d’autres enfants touchent ses jouets et surtout son jouet préféré ou son doudou.

Vers 2 ans

Le tout petit commence à comprendre que tel jouet lui appartient et que tel autre appartient à un autre enfant. Cependant, il a encore du mal à comprendre la notion de « prêter » car il n’est toujours pas en capacité de comprendre que l’autre enfant lui rendra plus tard. Echanger un jouet contre un autre peu néanmoins être plus facile car la notion d’obtenir quelque chose en retour lui apportera pleine satisfaction. A cet âge, s’exprimer et se faire comprendre avec des mots est encore bien compliqué, il exprimera donc son désaccord et sa frustration par des gestes pouvant parfois être agressifs (taper, mordre…).

Vers 3 ans

Le développement du langage de l’enfant s’intensifie et les interactions avec le monde qui l’entoure commencent à être plus faciles et les mots prennent alors tous leurs sens. Il peut apprendre à formuler des phrases comme « tu peux me le prêter s’il te plait? ». Il a aussi plus de facilité à attendre son tour pour avoir un jeu ou prêter un jouet lorsqu’il ne l’utilise plus.

Même si à cet âge l’entente est de courte durée, le tout petit aime jouer avec d’autres enfants et a besoin de leurs présences.

Vers 4 ans

L’enfant commence à mieux comprendre la notion du partage et arrive à mieux échanger des idées et des jouets. Il aime donner et recevoir. Il comprend alors que le partage lui permettra de se faire des amis et de s’amuser avec eux. Cela lui permettra également de développer sa confiance envers les autres et lui-même.

Quelques lectures à partager avec votre tout-petit

Article réalisé par PELTIER Angélique, Directrice, Infirmière Les Coloriés

~ Les activités musicales et l’enfant ~

Dès leur naissance, les bébés sont sensibles à la musique et aux sons, cette sensibilité s’amplifiera en grandissant. La musique, c’est un peu comme de la magie, et pour nos tout-petits, elle agit comme un véritable catalyseur de développement ! Que ce soit par des jeux sonores, des chansons douces ou la découverte d’instruments, les activités musicales font vibrer les sens des enfants dès leur plus jeune âge.

En crèche, les chansons et la musique font parties intégrantes de notre organisation quotidienne. Ces activités ludiques cachent de nombreux apprentissages souvent insoupçonnés.

Les activités musicales pour les plus petits, d’accord mais pourquoi ?  

L’éveil musical est essentiel au développement cognitif, émotionnel et social du jeune enfant. Cette activité ludique contribue à son développement global.

Dans un premier temps pour son développement cognitif, il stimule le langage et la communication. En effet la musique  peut améliorer les compétences linguistiques, en exposant les enfants à un éventail de sons, de rythmes et de structures de phrases qui forment les bases de la communication et de la lecture.

Cette activité contribue également à l’amélioration de la mémoire : apprendre des chansons renforce la concentration et participe au développement du langage. Les activités musicales facilitent le développement émotionnel et social en offrant aux enfants un moyen d’exprimer leurs émotions. De plus, participer à des activités musicales en  groupe, comme chanter ou manipuler un instrument, peut aider à renforcer la confiance en soi. Et pour les plus grands, cela permet d’apprendre le travail d’équipe et la collaboration.

Les activités musicales participent au développement physique : danser ou simplement taper des mains au rythme de la musique aide à développer la coordination motrice. L’éveil musical agit également sur le bien-être général. La musique peut avoir un effet apaisant et rassurant sur les enfants, elle crée aussi des interactions entre les enfants lors de l’éveil musical ou les temps de chansons avec une atmosphère positive et légère. Enfin, l’écoute de sonorités d’autres cultures ou la manipulation d’instruments étrangers permet de s’ouvrir à la découverte du monde en élargissant ses horizons.

L’éveil musical et matériaux recyclés

L’éveil musical vient ponctuer les temps forts de la journée dans nos micro-crèches : accueil du matin, temps calme, temps de danse et de motricité libre… Nous avons des instruments pour que les enfants puissent les manipuler, cependant, nous aimons aussi en atelier, détourner l’utilisation première des objets pour les transformer en instrument d’éveil musical. Cela permet d’allier créativité, musique et recyclage. Ces activités sont très appréciées par les enfants et les adultes : dépasser l’utilité première afin de découvrir une sonorité peut être déconcertante au début mais tellement stimulante !

Création de maracas

Article rédigé par Régine DOHA– Directrice aux Coloriés

~ Recyclons et créons avec les enfants ! ~

Concours activité autour du recyclage

En mars, un concours sur le recyclage a été proposé aux différentes équipes des micro crèches les Coloriés sur la base du volontariat. De nombreuses équipes ont réalisé avec les enfants, à partir d’objets de récupération, de belles créations comme des tapis, des panneaux sensoriels, un panier de basket, des activités autour de Pâques, un tableau de peinture, un chamboule-tout.

Le Gagnant du concours

Suite au vote effectué par l’ensemble des directrices et du siège, les Coloriés des Clayes sous Bois ont gagné le concours avec « leur bouche » réalisé à partir de cartons et de bouteilles peints par les enfants, pour les sensibiliser au brossage des dents.

Ils ont reçu une boite de chocolats pour l’équipe et un livre pour les enfants.

L’intérêt de proposer des activités à partir d’objets récupérés

🌿 Sensibilisation à l’environnement : Les enfants et les professionnelles prennent conscience de la notion de réemploi et de la réduction des déchets. Ils apprennent que de nombreux objets du quotidien peuvent avoir une seconde vie et qu’il n’est pas toujours nécessaire d’acheter neuf pour s’amuser ou créer.

🛠 Développement de compétences motrices et cognitives : Manipuler des bouchons, rouleaux, tissus, boîtes… renforce la motricité fine. Concevoir un objet ou un jeu à partir de matériaux récupérés sollicite des compétences de logique, d’organisation et de résolution de problèmes.

💰 Activités accessibles et économiques : Les matériaux sont gratuits ou déjà disponibles à la maison ou à la crèche. Cela permet de multiplier les activités sans contrainte de budget, y compris pour des groupes d’enfants.

🤝 Travail collaboratif et partage : Ces activités peuvent être réalisées en groupe : tri des matériaux, partage d’idées, construction collective. Elles favorisent l’entraide et l’échange  entre les enfants.

Exemples d’activités à partir d’objets récupérés

• Création de marionnettes avec des chaussettes ou des bouchons
• Fabrication de décorations avec des rouleaux de papier toilette
• Construction de cabanes ou de maisons en cartons
• Atelier de musique avec des instruments faits maison (boîtes de conserve, pots de yaourt…)
• Collages ou fresques avec des chutes de tissus, papiers, bouchons, etc.

~ Le service à table ~

De nombreuses recherches sur le développement cognitif du jeune enfant ont montré que, dès son plus jeune âge, l’enfant a besoin d’expérimenter par les sens pour acquérir de nouvelles connaissances (connait-sens). C’est ce sur quoi nous nous appuyons dans nos propositions pédagogiques tout au long de la journée des enfants au sein de nos micro-crèches les Coloriés. 

Le temps du repas, un moment toujours ludique et éducatif pour les enfants

Nous mettons tout en œuvre pour rendre les enfants acteurs de leur journée à la crèche en les responsabilisant sur des tâches rentrant dans le champ de leurs compétences.

Pour accroître leurs connaissances et nourrir leur cerveau d’informations, nous leur apportons des explications, du vocabulaire et de la théorie.

Le temps du repas est un moment riche pour les enfants où tout gravite autour des sens : le toucher quand ils commencent à vouloir manger et prendre à pleine main les aliments, le goût bien entendu, mais aussi la vue, à travers la présentation des repas et des aliments, les couleurs et les formes qui varient. On sait qu’un enfant qui découvre un aliment peut avoir besoin en moyenne de 10 présentations pour l’assimiler comme tel. Cependant un changement de forme de ce même aliment nécessite de multiples propositions pour que le lien soit fait.

Exemple : la purée de carotte quand ils sont bébés, puis les carottes en rondelles quand ils sont plus grands et les carottes râpées comme crudité. Cet aliment est pour nous, adultes, le même car nous avons assimilé que toutes ces formes proviennent du même aliment de base après transformation.

L’enfant n’a pas encore intégré ce principe de transformation des aliments, il est donc important de lui présenter les aliments et de les nommer. Il est aussi intéressant de pouvoir leur montrer l’aliment dans sa forme originelle afin qu’il visualise le fruit ou le légume dans sa forme entière.

Aux Coloriés nous avons donc fait le choix pédagogique de servir les enfants à table et de leur présenter chaque composant du repas en les nommant et en les exposant visuellement.

Ainsi, lorsque les enfants sont installés, les professionnelles ouvrent les différents contenants et proposent aux enfants chaque élément du repas variant d’un jour à l’autre.

Nous associons cette pratique aussi à notre volonté de limiter le gaspillage alimentaire en proposant à l’enfant la possibilité de dire stop et donc de limiter la quantité de chaque composant dans son plateau. Attention, il n’est pas question de ne rien donner à un enfant qui dit non à chaque proposition mais bien d’accompagner la découverte des aliments sans que le repas ne soit un moment de frustration.

Le repas doit avant tout rester un moment de plaisir !

La proposition est donc amenée de façon à ce que l’enfant qui n’est pas « attiré » par un aliment ne se retrouve pas face à une montagne qui pourrait lui paraître insurmontable et créer une frustration, mais bien face à une quantité qui lui permet de goûter et de revenir sur son choix en redemandant une portion.

Ainsi, on ne place pas l’enfant dans une position inconfortable d’échec (je n’ai pas réussi à tout manger, je n’ai pas fini mon plateau) mais bien dans une position qui lui permet de gagner en estime et confiance en lui (j’ai tout mangé et j’en ai même redemandé).

Psychologiquement le processus est positif pour l’enfant et pour son développement.

L’effet de groupe est également fortement constaté, lorsqu’un enfant ne veut pas manger et qu’il voit son voisin de table manger, il perçoit une certaine curiosité pour l’aliment et il finit par en demander aussi puis par apprécier ce qu’il pensait ne pas aimer, ou tout du moins se faire son propre avis sur celui-ci.

On mange avant tout avec les yeux, une couleur ou une texture qui ne nous attire pas visuellement va envoyer un message négatif au cerveau: « ce n’est pas joli/attirant, ça ne donne pas envie, cela ne doit pas être bon ».

Nous proposons du vocabulaire en nommant les fruits, les légumes, les viandes ou poissons et protéines en général au-delà de la présentation pour permettre à l’enfant de faire le lien entre les différents plats ayant les mêmes composants et ainsi travailler la mémoire du goût en parallèle de l’identification visuelle.

A la fin du repas, lorsque nous servons des fruits, nous avons la possibilité de transformer l’aliment devant les enfants en épluchant, coupant, dénoyautant, égrainant.. et en donnant des notions d’éveil à la nature: « les noyaux ou pépins sont les graines qui permettent d’avoir le fruit » « la peau ne se mange pas elle permet de protéger la chair du fruit ».

Certaines crèches ont ainsi récolté les graines à l’intérieur même des fruits pour les planter et les voir pousser.

Article de Céline MEGALOPHONOS – Directrice aux Coloriés

~ La DME : Quand bébé découvre les saveurs tout seul ! ~

La Diversification Menée par l’Enfant (DME) est une façon de proposer la nourriture à bébé où c’est lui qui mène la danse ! Pas de purées ni de cuillère tenue par papa ou maman : bébé attrape directement des morceaux et découvre les aliments à son rythme. Dès 6 mois, il est prêt à explorer les goûts et textures en toute autonomie !

Pourquoi c’est génial pour bébé ?

Un coup de pouce pour la motricité : Attraper des morceaux, les porter à la bouche, les mâchouiller, les faire tourner entre ses doigts… tout cela stimule la motricité fine et la coordination œil-main. Bébé apprend à gérer différentes formes et textures, ce qui prépare aussi à d’autres apprentissages, comme tenir un crayon ou manipuler de petits objets. 

Une expérience sensorielle complète : Adieu la texture lisse et uniforme des purées ! Avec la DME, bébé explore les vraies textures des aliments : le croquant d’un légume vapeur, le fondant d’un morceau de fruit mûr ou le moelleux d’un morceau de pain. C’est une aventure gustative et tactile qui éveille tous ses sens.

Une étape vers l’autonomie : En choisissant ce qu’il veut manger parmi les aliments proposés, bébé apprend à écouter ses signaux de faim et de satiété. Il devient acteur de son repas et développe sa confiance en lui — une base précieuse pour la suite de son développement.

Une ouverture au goût dès le départ : Proposer une grande variété d’aliments dès les débuts aide à limiter les périodes de rejet ou de sélectivité alimentaire. En goûtant des saveurs et des textures différentes, bébé construit une relation positive avec la nourriture, dans la joie et la curiosité.

Comment bien commencer à la maison ?

Des morceaux adaptés pour ses petites mains : Il est important de proposer à bébé des aliments faciles à attraper : on privilégie les formes allongées (bâtonnets, lamelles) de la taille d’un doigt d’adulte. Les aliments doivent être suffisamment tendres pour pouvoir être écrasés entre la langue et le palais. Par exemple : carotte cuite, patate douce vapeur, banane bien mûre, avocat, poire fondante, courgette… Ces formats permettent à bébé de manger en toute autonomie dès ses premières expériences.

La sécurité avant tout : Certains aliments présentent des risques de fausse route et doivent être écartés au début de la DME : les aliments trop durs ou de petite taille sont à proscrire (noix, fruits secs, raisins entiers, morceaux crus croquants comme les carottes ou pommes crues, tomates cerises entières). On veille aussi à ne pas laisser bébé seul pendant le repas : la présence attentive d’un adulte est indispensable.

Une posture bien installée pour mieux manger : La position de bébé joue un rôle clé. Il doit être assis bien droit, dos calé, dans une chaise haute stable et sécurisée. Les pieds doivent idéalement être en appui sur une surface stable (plaque repose-pieds, tabouret…), car cela favorise la stabilité corporelle et réduit les risques d’étouffement. Une bonne posture aide aussi à la concentration et à la coordination durant le repas.

L’exploration fait partie du jeu : Il ne s’agit pas seulement de manger, mais d’explorer ! Bébé peut d’abord toucher, écraser, lécher, puis goûter… ou recracher. Toutes ces étapes sont normales et font parties intégrantes du processus d’apprentissage. Il est essentiel de lui laisser le temps d’expérimenter à son rythme, sans pression ni injonction de finir l’assiette. L’important est l’expérience, pas la quantité.

Pourquoi la DME n’est pas mise en place en crèche ?

Même si la Diversification Menée par l’Enfant (DME) présente de nombreux bénéfices, sa mise en œuvre en crèche reste compliquée.

Un cadre réglementaire strict : Les structures d’accueil du jeune enfant doivent respecter des normes sanitaires et de sécurités très précises. L’introduction d’aliments en morceaux, bien qu’adaptée à certains enfants, représente un risque accru de fausse route. Par souci de protection, les repas sont donc servis sous forme mixée ou moulinée jusqu’à ce que l’enfant soit pleinement autonome.

Une vigilance individuelle difficile à garantir : La DME demande une observation constante, afin de répondre aux réactions de chaque enfant et d’assurer un encadrement immédiat en cas de besoin.

Un rôle complémentaire à la maison pour une transition en douceur :  La DME pratiquée à la maison peut néanmoins faciliter le passage progressif des purées aux morceaux au sein de la crèche. En s’habituant dès le départ à manipuler, goûter et mâchouiller une diversité d’aliments, l’enfant sera mieux préparé à intégrer les repas en morceaux proposés ultérieurement dans nos micro-crèches, dans le cadre sécurisé prévu par la réglementation.

Idée de recette

Matériel

• gaufrier
• cuit-vapeur (ou panier vapeur)
• mixeur (facultatif)

Ingrédients

• 300 g patate douce (cuite)
• 80 g farine (blé ou pois chiche)
• 2 œufs
• 1 c. à soupe d’huile végétale
• 1 c. à café poudre à lever
• épices (ex : cumin ou curry)

Laver et éplucher la patate douce. La couper en morceaux, et la cuire à la vapeur (20 mn environ).

Une fois cuite, mixer ou écraser 300g de patate douce en purée.

Mélanger la purée de patate douce avec : 2 œufs + 80g de farine + 1 c. à café de levure + 1 c. à soupe d’huile + 1 pincée d’épices (facultatif).

Dans un gaufrier chaud, mettre 2 cuillères de préparation par gaufre, et refermer le gaufrier. Laisser cuire les gaufres environ 4 minutes.

Une fois cuites, ouvrir le gaufrier et déposer les gaufres sur une grille. Déposer sur une grille permet aux gaufres de ne pas trop ramollir.

Laisser tiédir les gaufres avant de laisser bébé les déguster !

Vérifiez la texture des gaufres avant de les proposer à bébé, en les écrasant entre vos lèvres ou vos doigts, afin de s’assurer que la texture est adaptée aux capacités masticatoires de votre enfant.

Article de Ophélie Garbe– Directrice  EJE aux Coloriés

~ La responsabilisation au quotidien ~

L’enfant est en construction perpétuelle et son cerveau a besoin d’apprendre à faire de nouvelles choses au quotidien. La répétition est maîtresse de l’apprentissage et c’est pour cela qu’il est important d’instaurer des routines pour les enfants. Afin de l’aider dans ces apprentissages, nous pouvons mettre à sa disposition des tâches qu’il est capable d’accomplir, cela lui permettra de se sentir investi d’une mission et ainsi valorisé.

Le fait de donner des petites responsabilités à l’enfant va également leur permettre de se sentir important et sécurisé dans la relation de confiance qu’on lui accorde.

Pourquoi responsabiliser l’enfant ?

Au fil de sa croissance, on observe souvent chez l’enfant une phase, autour de 18 mois environ, où il veut faire seul. Tout faire tout seul!

Certains parents peuvent se sentir démunis face à cette étape de développement car l’enfant est encore petit mais veut faire comme les grands.

On a souvent tendance à leur dire « Non ne touche pas, tu vas te faire mal, c’est dangereux », « Non ce n ’est pas comme ça »… Autant de phrases qui sont des remarques du point de vue de l’adulte mais nous avons oublié que nous avons été enfant et que nous avons également voulu faire comme les grands.

Afin de ne pas entraver l’enfant dans ses envies de grandir et éviter la frustration il est possible de lui confier des missions adaptées à son âge.

Quelles responsabilités donner ?

A la crèche, nous leur proposons différentes façons de participer à la vie quotidienne et d’être acteur de leur journée :

• Mettre la table en préparant les ustensiles et en allant se servir de ce dont il a besoin pour manger (assiettes/plateau, couverts, verre (en verre) et les apporter à sa place)
• La proposition des plats lorsqu’ils sont présentés fait aussi partie des actions qui permettent à l’enfant d’être responsable: il choisi s’il en veut ou non.  Dans le cas où un enfant dit non à un des composants du repas, il lui est tout de même servi en plus petite quantité afin de lui laisser la possibilité de changer d’avis, de goûter et d’en redemander.  Il est alors acteur de son repas, ne se sent pas contraint et nous constatons également une diminution des déchets alimentaires.
• Débarrasser sa table (vider le contenu restant de son plateau dans une poubelle mise à disposition, déposer sa vaisselle dans un bac, son bavoir dans un autre).
• Se débarbouiller à la fin du repas (à l’aide d’un gant humide à disposition dans une bassine). Cette action est souvent intrusive pour les enfants, cela leur permet de gérer eux-mêmes cette étape de fin de repas. Si nécessaire l’adulte propose de finir pour retirer les restes d’aliments.
• Se déshabiller et ranger ses affaires dans un bac attitré au moment de la sieste (défaire les boutons, enlever les différents vêtements : pantalon, gilet, pull), l’enfant utilise la motricité fine qu’il maitrise et la peaufine selon les types de fermetures de ses vêtements (bouton, pression, zip…). Cela peut aider à l’installation dans son lit par la suite car il s’y sera préparé.
• Participer et être acteur du temps de change quand la station debout est stable (se déshabiller, retirer sa couche, la mettre à la poubelle, se nettoyer avec un gant, aller aux toilettes). Moments propices pour tout échange autour du contenu de la couche que l’enfant ne voit pas en position allongée et qui peut être un pont avec l’acquisition de la maîtrise des sphincters et la familiarisation avec les toilettes.
• S’habiller pour sortir à l’extérieur (mettre son manteau, ses chaussures)
• Aider l’adulte dans une tâche (plier du linge, le ranger dans la salle de change)
• Participer au rangement de la crèche (trier et ranger les bacs de jeux)
• Aider aux repas des bébés (tenir le biberon à côté de l’adulte)
• Transvaser les ingrédients d’une recette de cuisine

Toutes ces petites actions du quotidien font parti du processus d’autonomisation de l’enfant, l’accompagner pour faire seul et lui donner les moyens de le faire. L’adulte reste toujours dans l’environnement proche, prêt à répondre aux besoins de l’enfant, apporter une aide si nécessaire, accompagner par le regard, la parole et valoriser l’évolution de chacun.

Cela permet aussi à l’enfant de pratiquer, d’améliorer et peaufiner ses gestes en imitant ce qu’il observe des adultes autour de lui au quotidien.

En lui confiant ou le laissant faire seul l’enfant nourrit sa confiance en soi et son estime de soi, et … grandit!

Maria MONTESSORI est connue dans la mise en place de processus comme ceux-là, dont le courant pédagogique est surnommé  « Apprends-moi à faire seul » et par lequel l’enfant fait pour comprendre dans un environnement et avec du matériel adapté et préparé.

Ainsi l’enfant est considéré comme un être à part entière et qui ne dépend pas forcement de l’adulte. Ce dernier est là comme un guide afin de l’accompagner.

Des ateliers éducatifs peuvent d’ailleurs être proposés de la même façon avec du matériel créatif et des supports afin de laisser l’enfant aller et choisir ce qui correspond à ses centres d’intérêts.  On les retrouve souvent sous forme de plateaux thématiques.

A la maison, vous pouvez trouvez plein de petites actions faciles qui permettront à votre(vos) enfant(s) de se responsabiliser, à vous de jouer et de trouver ce sur quoi vous êtes prêts à lâcher prise pour lui permettre d’expérimenter, de grandir et faire parade à la frustration présente quotidiennement dans les journées des enfants.

Article de Céline MEGALOPHONOS – Directrice aux Coloriés

~ éveil artistique : fresque d’été ~

Un atelier utilisant de nombreux outils et de nombreuses techniques différentes

De nombreux artistes contemporains cherchent à retrouver la spontanéité des enfants dans leurs œuvres en utilisant différentes techniques et différents outils.

Pour cet atelier d’été, nous avons utilisé un grand nombre des techniques qui avaient été abordées pendant la journée pédagogique : pinceaux, empreintes variées, dégoulinures, éclaboussures…

Pour la palette, nous nous sommes inspirés d’une peinture intitulée « SpringTree », l’arbre de vie, réalisée par Lilia Orlova.

• Nous avons commencé par préparer toutes les couleurs que les enfants vont utiliser. Nous faisons des mélanges avec les enfants, qui aiment voir les couleurs se transformer dans les barquettes.
• Nous avons fabriqué du marron, différentes nuances de vert (du vert clair au vert foncé), différentes nuances de rose et nous avons préparé du blanc et du jaune dilués avec beaucoup d’eau pour qu’ils soient très liquides.
• Nous avons installé sur le mur une grande feuille de papier à peindre, utilisée soit du côté bleu, soit du côté blanc.

Chaque couleur de la palette va être utilisée avec un outil spécifique. A chaque fois, nous donnons aux enfants une couleur et un outil et nous les reprenons avant de leur en redonner un autre. Les enfants aiment beaucoup ces changements rapides qui rendent l’atelier très vivant !

1 – Nous avons commencé par un travail vertical au pinceau avec le couleur marron. Nous montrons d’abord le geste aux enfants en commentant ce mouvement « de la terre vers le ciel » et  «  du ciel vers la terre ». Les enfants aiment beaucoup que l’on commente ce que l’on fait en racontant des petites histoires qui décrivent les gestes. Et ils apprennent beaucoup par mimétisme !

2. Les enfants ont ensuite étalé le vert clair au pinceau.

3. Puis ils ont trempé les petits tampons de différentes tailles dans les différentes nuances de rose. On peut aussi le faire avec des petits morceaux de papier bulle.

4. Les enfants ont appliqué le vert foncé à l’aide des morceaux de carton en en prenant des empreintes.

5. Ils ont ensuite réalisé  des dégoulinures en appliquant un pinceau chargé de peinture blanche très liquide en haut de la feuille. On regarde la goutte tomber en commentant le mouvement, elle descend, descend, descend, descend.

6. Nous avons décroché la fresque du mur pour la poser par terre et les enfants ont fait des éclaboussures de peinture blanche et jaune. Dans certains ateliers, nous avons aussi étalé la peinture jaune au pinceau.

7. Et voila le résultat !

Tuto de Frédérique Chemin, Artiste peintre diplômée des Beaux Arts de Paris et intervenante artistique  aux Coloriés

~ Exposition des couleurs aux Coloriés ~

Cette année aux Coloriés de Villepreux, Plaisir et les Clayes sous bois, les enfants et professionnelles ont travaillé sur le thème des couleurs. Chaque mois, une couleur différente a été mise en avant et des activités sensorielles, culinaires et artistiques étaient proposées aux enfants.

Parce que l’éveil artistique est une valeur essentielle au sein des Coloriés, chacune de ces crèches a également réalisé un tableau, une fresque, autour de cette couleur en reprenant diverses techniques de peinture vues lors des journées pédagogiques et lors des ateliers d’éveil artistique de Frédérique et Mélanie.

Avec toutes ces œuvres, nous avons organisé fin juin une exposition des couleurs pour pouvoir mettre en avant les créations des enfants.

Un mur de photos de l’ensemble des enfants en activité peinture cette année était exposé. Les enfants et leurs familles ont également pu partager un moment artistique ensemble avec un atelier peinture mis à disposition .

Pourquoi emmener les enfants à des expositions et les sensibiliser à l’art ?

Développer leur curiosité et leur sens de l’observation. L’exposition d’œuvres variées leur permet de découvrir des univers nouveaux, de s’interroger sur ce qu’ils voient, de repérer des détails, des formes, des couleurs et des émotions. Cela aiguise leur regard et les incite à poser des questions.

Stimuler leur imagination et leur créativité. L’art n’a pas de limite et ouvre des portes vers des mondes imaginaires. Face à une œuvre, l’enfant peut s’inventer des histoires, interpréter ce qu’il voit, et s’inspirer pour créer lui-même ensuite.

Éveiller leur sensibilité émotionnelle. La peinture, et l’art en général, sont des supports puissants pour évoquer des émotions : la joie, la peur, la surprise, la mélancolie… Les expositions leur permettent de ressentir, d’exprimer ce qu’ils perçoivent et de mettre des mots sur leurs émotions.

Renforcer le lien familial et favoriser le dialogue. Aller à une exposition en famille devient un moment de partage, d’échange et de discussion. Chacun peut donner son avis, expliquer ce qu’il ressent et écouter l’autre.

Encourager la concentration et la patience. Observer une œuvre, comprendre son contexte ou suivre un parcours d’exposition développe chez l’enfant sa capacité d’attention et sa patience, dans un environnement souvent calme et propice à la contemplation.

En pratique

• Choisir des expositions adaptées à leur âge (avec ateliers ou parcours enfants si possible)
• Varier les styles : peinture, sculpture, photographie, art contemporain…
• Laisser l’enfant s’exprimer librement sur ce qu’il voit, sans jugement
• Compléter la visite par des activités manuelles ou créatives à la maison

Article rédigé par Audrey Mauberquez– Directrice-Coordinatrice EJE aux Coloriés

~ La formation ! ~

Dans le domaine de la petite enfance, la sécurité des enfants et du personnel est une priorité absolue. C’est pourquoi au sein des Coloriés nous mettons un point d’honneur à garantir un environnement sécurisé et adapté et menons une formation continue du personnel sur la sécurité incendie et les gestes d’urgence.

La sécurité incendie : une nécessité vitale

Les risques d’incendie, bien que rares, peuvent avoir des conséquences dramatiques si aucune mesure n’est prise. La formation en sécurité incendie permet donc au personnel d’acquérir les connaissances nécessaires pour prévenir les risques.

Ainsi, utiliser efficacement les équipements de lutte contre l’incendie, notamment la manipulation des extincteurs, l’évacuation rapide et en toute sécurité des enfants et des adultes en cas d’urgence permettent cette sécurité et réactivité.

La manipulation des extincteurs est une étape clé : apprendre à les identifier, connaître leur fonctionnement et savoir s’en servir rapidement peut faire toute la différence lors d’un incendie.

La formation sensibilise également à l’importance de la prévention, comme le stockage sécurisé des produits inflammables ou la vérification régulière des installations électriques.

Ces formations sont complétées chaque année par des exercices pratiques tels que les tests d’évacuation et les simulations de confinement.

Les vérifications des dispositifs de sécurité sont organisées deux fois par an et dûment consignées dans un registre afin de garantir la réactivité et la préparation optimale de tous les participants petits et grands. 

Les gestes d’urgence : sauver des vies

En cas d’accident ou de situation critique, chaque seconde compte. La formation aux gestes d’urgence, tels que le secourisme ou la réanimation cardio-pulmonaire (RCP), permet au personnel d’intervenir rapidement et efficacement.

Dans un contexte où des enfants peuvent se blesser ou s’étouffer, savoir réagir de manière appropriée peut faire toute la différence.

Ces formations renforcent la confiance du personnel face à l’imprévu et contribuent à créer un environnement où la sécurité est une priorité partagée.

L’analyse de pratiques : une démarche d’amélioration continue

Au-delà des formations techniques, l’analyse de pratiques constitue un outil précieux pour améliorer la qualité de l’accueil et la sécurité.

Elle consiste à réfléchir collectivement sur des situations professionnelles, à identifier ce qui a bien fonctionné ou non et à mettre en place des actions correctives. Cette démarche favorise la montée en compétences, la cohésion d’équipe et la prévention des risques. Elle permet également d’adapter les pratiques aux spécificités de chaque établissement.

Elle se travaille en plusieurs étapes clés qui permettent d’approfondir la réflexion, d’identifier des axes d’amélioration et de mettre en place des actions concrètes :

1. Réflexion collective : L’équipe se réunit pour discuter d’une situation spécifique, en partageant leurs observations, ressentis et points de vue. Cela favorise une meilleure compréhension des enjeux et des comportements
2. Identification des points positifs et des difficultés : On met en lumière ce qui a bien fonctionné, ainsi que les difficultés rencontrées ou les erreurs commises. Cela permet de valoriser les bonnes pratiques et d’identifier les axes d’amélioration
3. Analyse approfondie : En s’appuyant sur des outils comme le questionnement, la modélisation ou la mise en situation, l’équipe cherche à comprendre
4. Proposition d’actions correctives ou d’améliorations : Sur la base de cette réflexion, l’équipe définit des actions concrètes à mettre en œuvre pour améliorer ses pratiques, renforcer la sécurité ou mieux répondre aux besoins des enfants.
5. Mise en œuvre et suivi : Les actions sont expérimentées puis évaluées lors de réunions ultérieures pour vérifier leur efficacité. Ce processus favorise une démarche d’amélioration continue, essentielle dans le secteur de la petite enfance.

En résumé, l’analyse de pratiques est un outil précieux pour encourager la réflexion, la cohésion d’équipe et la qualité de l’accueil, tout en renforçant la sécurité et le bien-être des enfants.

Article rédigé par Cendrine Barthié –Coordinatrice Infirmière puéricultrice aux Coloriés

~ Soirée des salariés ~

Pour fêter ensemble l’accomplissement de leur magnifique travail de l’année, les salariés se sont retrouvés le 8 juillet dans une ambiance festive et estivale à la ferme de Gally !

Une chasse aux trésors a été organisée pour retrouver les produits des fermes de Gally (pot de miel, confiture, sirop de fruit) cachés dans le labyrinthe de Gally, puis les salariés ont pu profiter des jeux en extérieur.

La soirée s’est poursuivie avec un cocktail rafraichissant sur les pelouses de la bergerie de Gally, animé par la magnifique voix de la chanteuse Angélique et suivi d’un diner dansant au son du karaoké des équipes de crèche, l’ambiance était extra !

~ Journée pédagogique juillet 2025 ~

Préparer la rentrée : un moment clé pour bien démarrer !

La rentrée est une période importante qui demande une bonne préparation, tant pour les équipes que pour les enfants. Pour aborder cette nouvelle étape sereinement, plusieurs actions ont été mises en place pour garantir l’épanouissement des enfants et le respect des bonnes pratiques lors de la journée pédagogique du 9 juillet autour des items suivants :

Remises à niveau et Quizz des process aux Coloriés : pour s’assurer que tout le monde est bien à jour sur les procédures internes, un quizz des process a été proposé sur les sujets suivants : recette du produit de nettoyage à partir de bicarbonate, de vinaigre et d’huiles essentiels, température des machines, process en cuisine, relais de direction … Cela permet de renforcer les connaissances, de clarifier les attentes et d’harmoniser les pratiques au sein de l’équipe.

Atelier recyclage : A travers un atelier ludique sur le tri sélectif, nous avons revu, ou appris pour certains, à bien trier nos déchets et comment l’appliquer de manière simple à la crèche et avons utilisé le petit quizz sur les bases du tri sélectif. Bien plus qu’un simple geste écologique, le tri sélectif est un véritable changement de mentalité qui doit s’ancrer dans notre quotidien !

https://sitetom.syctom-paris.fr/joue-avec-tom/je-suis-champion-du-tri.html

Sensibiliser les enfants au tri sélectif dès la crèche est une excellente initiative pour leur inculquer très tôt des bonnes pratiques écologiques. À cet âge, il s’agit surtout de les familiariser avec les gestes de tri par le jeu, l’observation et la répétition.

La familiarisation : ce qui aide les équipes à mieux comprendre les besoins des enfants lors de  la rentrée. Cet atelier est l’occasion d’échanger sur les bonnes méthodes pour accompagner chaque enfant dans ce moment de transition.

Mise en situation sur les bonnes pratiques d’hygiène avec jeux de rôle : la maîtrise des gestes d’hygiène est essentielle pour garantir la santé et le bien-être des enfants. Des mises en situation sous forme de jeux de rôle ont permis de pratiquer concrètement : lavage de nez, nettoyage après les repas, change des couches, etc. Ces exercices ludiques favorisent l’apprentissage et la mémorisation des gestes essentiels.

En combinant ces différents outils et activités, la rentrée se prépare dans un climat de confiance, de professionnalisme et de bienveillance, pour le plus grand confort des enfants et des équipes. Les équipes sont prêtes pour accueillir les familles et enfants au retour de cette belle pause estivale méritée !!

Article rédigé par Cendrine Barthié –Coordinatrice Infirmière puéricultrice aux Coloriés

~ la pouponnière « la Maison du Sourire » ~

Depuis 2018, les Coloriés apporte son soutien à la pouponnière Sourire d’enfants à M’Bodiem au Sénégal, qui œuvre pour la protection des enfants dans le département de Mbour.

La pouponnière a pour mission de réduire la vulnérabilité des enfants de 0 à 3 ans dont les parents ne peuvent pas prendre la charge pendant la première année de vie, ou ceux qui sont abandonnés en les accueillant au sein de « la Maison du Sourire »

Un film pour en savoir plus sur la pouponnière : https://youtu.be/qbvjOwmE7SE

Les enfants en 2025

Depuis le 1er janvier 2025, nous avons accueilli 7 petits nouveaux tandis que 8 ont pu retourner dans leur famille ou leur famille de cœur (adoption au Sénégal).  Au 30 avril 2025, la pouponnière accueille 27 enfants. Nous avons scolarisé un enfant de plus de 3 ans, Mbaye Tiam, dont nous pressentons que le retour en famille risque de prendre du temps si l’on veut s’acheminer vers la meilleure solution pour lui. Les enfants accueillis arrivent parfois avec des poids très faibles, notamment suite à une naissance prématurée. Il arrive donc parfois qu’un de nos bouts de chou, malgré tous nos soins et notre vigilance, décède. 

Ce drame nous l’avons vécu le 23 février avec le décès soudain de Mariama, la sœur jumelle de Mouhamed. Tout petit poids à la naissance, prématurés, ces bébés sont arrivés à la pouponnière quelques jours après le décès de la maman. Mariama poussait bien, et, comme son frère, prenait du poids régulièrement. Le tribunal a demandé une autopsie (les enfants étant placés sur décision de justice, il est tout à fait normal que les autorités sénégalaises s’enquièrent des causes du décès). La petite Mariama est décédée d’une embolie pulmonaire sans aucun signe précurseur. Ces moments sont très douloureux pour tout le personnel, les bénévoles, les stagiaires et la direction. Nous avons organisé avec Fabrice et Alba des réunions avec tout le personnel, par roulement en fonction des emplois du temps. Et chacun a pu s’exprimer et partager sa peine.  La pouponnière a été plus silencieuse pendant quelques jours et la vie, les rires, sont revenus. Ainsi va la vie….

Jeux d’extérieur

Cette année, plusieurs tricycles, draisiennes, pousseurs, tracteurs à pédales et autres jouets d’extérieur ont été collectés en France ou achetés puis acheminés par container afin d’offrir aux enfants des jouets en nombre suffisant. Quelle joie, quelle fête lorsque les présents sont arrivés! L’impatience des enfants était telle qu’ils n’attendaient même pas que l’on ait fini de déballer les jeux pour se précipiter sur ces trésors ! Le soleil, le vent, le sable ont malheureusement vite raison des plastiques et nous souhaitons renouveler cette opération début 2026 afin de constituer un stock de rechange. Vous pouvez déjà collecter où mettre de côté les jeux d’extérieurs (neufs ou en parfait état de fonctionnement) et prendre contact avec Christine.

Les mardis de Mathis

Mathis, en service civique, a instauré une activité bien sympathique, à laquelle les enfants s’associent avec enthousiasme : tous les mardis après-midi, les enfants en file indienne vont chercher des coussins et s’installent sous le gazébo pour un atelier « musique ».  Après quelques séances de relaxation bien utiles pour maitriser les enfants et canaliser les énergies, Mathis, avec l’aide d’une nounou ou d’un gardien, distribue des instruments divers et fait réaliser par nos musiciens en herbe des exercices de rythme, des chants… S’ensuit un joyeux tintamarre et la pouponnière résonne à l’unisson !

Les Coloriés soutient la pouponnière à travers le versement d’un don annuel de 20% des frais d’inscription des parents et l’achat de cadeaux de Noël offerts aux familles et salariés les Coloriés.

 ~ Planète Enfants & Développement au Togo ~

Le Togo, affiche une stabilité politique mais reste confronté à une forte pauvreté touchant près de la moitié de la population. Les femmes y sont particulièrement vulnérables, ayant un accès limité aux opportunités économiques et à l’éducation. Cependant, ces dernières années, le gouvernement du Togo s’est engagé en faveur du développement de la petite enfance. Ceci s’est traduit par l’augmentation du taux d’accès au préscolaire, par la réouverture des deux seules écoles publiques de formation pour les enseignant.e.s de maternelle après quinze années de fermeture, et par l’élaboration d’un décret réglementant les services d’accueil du jeune enfant.

Développer le métier d’assistantes maternelles

Face à ces défis, PE&D propose de soutenir le développement de la petite enfance et l’émancipation des femmes par la formation au métier d’assistante maternelle. Ce projet, inspiré d’une expérience réussie au Burkina Faso, est déployé dans le Grand Lomé depuis octobre 2024 pour se terminer en août 2026.

Les objectifs du projet sont d’améliorer l’accès à un accueil de qualité pour les jeunes enfants (0-3 ans) et favoriser l’insertion professionnelle et l’autonomie des femmes avec :

La Formation des assistantes maternelles :

• Sélection de 60 femmes issues de crèches ou souhaitant travailler dans la petite enfance.
• 3 sessions de formation de 12 jours, incluant des modules sur l’assistance maternelle et l’entrepreneuriat avec 20 femmes par session.
• Possibilité de stage pratique en crèche pour les participantes. Ce stage est préconisé sur une période de 3 mois. Les apprenantes seront suivies tout au long de la période.

L’accompagnement à l’emploi ou à la création de crèches :

• Suite à la formation, les assistantes maternelles seront accompagnées dans leur recherche d’emploi (appui à la rédaction de CV, préparation des entretiens de recrutement) et pour celles qui le souhaitent, elles seront accompagnées pour mettre en place leur propre structure de garde (définir le projet professionnel, identifier un lieu, définir les besoins, développer sa stratégie de marketing, informer les acteurs locaux…)

Résultats attendus : 80 % des assistantes maternelles certifiées à l’issue des formations avec 60 femmes formées.

Partenaires et financements : Ce projet est réalisé en collaboration avec le Bureau National Catholique de l’Enfance (BNCE-Togo), association locale engagée dans la défense des droits de l’enfant. Le financement est assuré à 56% par l’Agence Française de Développement (AFD) et 14% par les Coloriés.

~ the little school of music ~

Depuis 2024, les Coloriés a apporté son soutien à the “Little school of music in the valley” à Johannesbourg en Afrique du Sud qui propose des cours de musique à des enfants des quartiers défavorisés.

Un film pour en savoir plus sur l’école de musique:  https://www.youtube.com/watch?v=lzWkEJVgNg0

Les 6 premiers mois de 2025 ont été bien remplis et fructueux pour « The Little School of Music in the Valley » !

Les Coloriés a apporté en 2024 son soutien à cette association française et sud-africaine qui propose depuis 2018 des cours de musique à des enfants de 7 à 15 ans des quartiers défavorisés de Johannesburg en Afrique du Sud.

Une trentaine d’enfants continue de profiter plusieurs demi-journées par semaine des leçons de trompette, piano, guitare, violon, batteries et solfège données par quatre professeurs professionnels.

En parallèle de l’apprentissage régulier et de la préparation aux examens du Trinity London College, qu’une partie des enfants passera d’ici début 2026, les efforts se sont concentrés sur la préparation de 2 concerts en juin.  Et en particulier du concert donné dans le cadre de La fête de la Musique organisée par l’ambassade de France le 21 juin à Johannesburg.

Une partie des élèves ont lancé cet événement qui regroupait une dizaine de groupes de renommée nationale et internationale sur 3 scènes à Victoria Yards, ce lieu privilégié où se situe notre école, et qui offre un espace d’expression artistique unique au cœur d’un quartier très défavorisé ! Ils ont eu un beau succès et étaient tous très fiers.

Pour ces enfants qui vivent dans des conditions très difficiles (grande pauvreté, forte insécurité, souvent mère célibataire etc…), l’école de musique représente un des rares lieux offrant un espace sûr, avec un encadrement bienveillant et compétent leur permettant d’apprendre et de prendre confiance en eux tout en s’amusant.

Une quarantaine d’élèves d’une école de design réputée de Johannesburg vient de réaliser un projet centré sur notre école. Ils ont réalisé une vidéo, travaillé sur une identité visuelle, préparé une nouvelle version du site internet, fait un projet d’aménagement intérieur de notre local. Nous comptons poursuivre sur cette dynamique !

Dès fin août, l’école allemande de Johannesburg accueillera nos élèves pour un concert dans le cadre de sa fête annuelle.

Le soutien des Coloriés a été essentiel pour nous ces 12 derniers mois et nous permettra en 2025 et 2026 de matérialiser certains des projets des étudiants de l’école de design et de poursuivre sereinement toutes nos activités actuelles.

~ Baromètre de Satisfaction IPSOS ~

En janvier 2025, nous avons participé au baromètre de satisfaction national mis en place par la Fédération Français des Entreprises de Crèches (FFEC) – dont nous sommes adhérents – qui a confié le soin de la réalisation de ce sondage à l’institut d’études IPSOS .

Ce baromètre de satisfaction nous permet de mesurer la qualité de service et la confiance des familles reçues au sein des micro-crèches de notre réseau ainsi que d’identifier des axes d’amélioration pour renforcer la qualité de nos services.

216 familles des 416 sollicitées ont répondu à l’enquête et donné leur avis sur la qualité d’accueil de leur enfant au sein de l’une de nos micro-crèches soit plus d’un parent sur deux et nous tenions à vous en remercier !

Ces résultats ont été analysés par notre Siège et nous allons conjointement avec nos équipes mettre en place des plans d’actions pour répondre au mieux aux demandes des familles.

Plusieurs items étaient développés à travers ce questionnaire :

• La satisfaction de la période de familiarisation
• La satisfaction de la communication (équipes, directrices, siège)
• La satisfaction des besoins individuels de l’enfant
• La satisfaction concernant la qualité (changes, repas, sommeil)
• La satisfaction des locaux
• La satisfaction des activités et ateliers proposés.