Comment réussir la diversification alimentaire ? Pourquoi est-il important de manger varié ? Pourquoi certains enfants refusent de manger certains fruits et légumes ? Comment les aider à les apprécier ? C’est ce que nous allons voir dans cet article !
La diversification alimentaire chez le bébé
Sur les premières années de sa vie votre enfant est en perpétuel développement, son alimentation est au cœur de ce processus. Au bout de quelques mois le temps de la diversification alimentaire arrive, ce qui consiste à introduire des aliments (aliments solides) autres que le lait dans l’alimentation du nourrisson. Elle conduit progressivement à une alimentation familiale vers l’âge de 1 à 2 ans.
Tous les aliments sont alors donnés aux enfants un par un, afin de déceler d’éventuelles allergies. Il n’y a pas d’ordre particulier à respecter pour introduire les différents groupes d’aliments entre 4 et 6 mois : légumes, fruits, volaille, poisson, viande, œufs, légumes secs (lentilles, haricots, pois chiches…), féculents (pâtes, riz, semoule, pain même complets), produits laitiers. Les groupes alimentaires peuvent donc être introduits de façon concomitante en proposant quotidiennement des aliments différents.
Les aliments faisant partie du même groupe ont les mêmes caractéristiques nutritionnelles. Ce facteur très important permet de diversifier très rapidement son alimentation dès lors qu’un aliment d’un groupe donné est introduit.
Exemple – la famille des cucurbitacées : j’ai donné des courgettes à mon enfant, nous pouvons donc donner tout autre aliment (pastèque, potiron, melon…) sans rester sur le même durant des semaines, cela permettra d’éveiller les papilles plus rapidement et en collectivités ne plus être sur un seul aliment !
L’importance de manger varier !
Chaque classe d’aliment apporte des éléments indispensables au bon fonctionnement de notre corps. Les légumes par exemple sont sources de certaines vitamines, parfois de protéines, de minéraux, de glucides, de fibres, d’eau, … L’absence de ces fibres peut notamment provoquer une constipation chez les enfants. Les féculents sont riches en glucides complexes donnant ainsi une énergie au corps sur le long terme. Il faut cependant garder en tête que jusqu’à un an le lait doit être l’élément principal de l’alimentation. Jusqu’à 3 ans, la consommation de produit sucré doit être limité, il est de ce fait préférable de proposer de l’eau plutôt que des sodas.
Aux Coloriés, nous faisons appel à Ansamble. C’est une entreprise spécialisée dans la restauration collective. Pour établir les menus, ils font directement appel à une nutritionniste, ce qui permet ainsi d’avoir des repas équilibrés et variés. Les quantités respectent quant à elle les recommandations nutritionnelles du PNNS (programme national nutrition santé) selon l’âge de l’enfant et son évolution.
L’évolution de l’enfant face aux aliments !
Au cours de sa croissance, l’enfant ne cesse de changer et ses goûts également. L’enfant apprécie rarement un aliment lors de sa première présentation. En revanche, plus il est consommé, plus il a de chance d’être apprécié. C’est notamment pour cela qu’il est nécessaire de présenter régulièrement tout types de légumes à votre enfant, un jour peut être il le mangera.
Certaines études ont mis en lumière que plus de la moitié des enfants développent une néophobie alimentaire entre 2 et 6 ans. Le phénomène de néophobie alimentaire a tout d’abord été décrit comme un mécanisme de survie évolutivement bénéfique permettant d’éviter l’ingestion de plantes potentiellement toxiques. Par exemple, les enfants rejettent naturellement les aliments au goût amer qui caractérisent les produits chimiques, toxiques ou nocifs.
Pour aider votre enfant, passez par le jeu !
La néophobie n’est pas une fatalité, il est en effet démontré qu’elle s’estompe quasiment systématiquement avec le temps. Pour aider votre enfant n’hésitez donc pas à passer par le jeu en détournant les aliments ou en les masquant dans des galettes de légumes pour commencer, le plus important est de prendre du plaisir à table et que le repas ne devienne pas un moment désagréable.
Tagliatelles de courgettes

ÉTAPE 1
Peler les légumes. Avec le couteau économe, tailler des tagliatelles dans la chair des courgettes prises dans le sens de la longueur. Faire chauffer l’huile d’olive dans une sauteuse. Y jeter les tagliatelles, et laisser bien griller sur feu vif, jusqu’à se qu’elles soient caramélisées.
ÉTAPE 2
En fin de cuisson, ajouter l’ail écrasé et le basilic ciselé. Saler, poivrer et déguster.
Article réalisé par Salley Clélia – Directrice aux Coloriés